1873 – 1962

Initiateur des Allocations Familiales
Franciscain séculier
Emile Romanet, ingénieur français, est né à Ville-sous-Anjou en Dauphiné le 16 mars 1873 dans une famille d’agriculteurs. Travailleur, il décroche son certificat d’études en 1885. Sur les conseils de son instituteur, il part à treize ans et demi à l’Ecole professionnelle de Voiron.
Sorti premier de sa promotion, il part travailler à l’usine Joya à Grenoble en 1889 comme simple dessinateur (après avoir occupé des emplois variés dans l’entreprise, il sera nommé co-directeur avec le fils du patron, Régis Joya, en 1897). Il trouve à ce moment un logement grâce à la recommandation du curé de Ville-sous-Anjou, l’abbé Achard, à son confrère l’abbé Tascher, qui dirige le cercle Saint Bruno. Après avoir travaillé en divers domaines dans l’entreprise, il y est nommé directeur à 24 ans en 1897.
1897 est l’heureuse année de son mariage. Cette année-là, il épouse Marie Chamoux. Le foyer verra naître deux garçons : Noël en 1898, et Maxime en 1899. Le petit Maxime ne vivra que 27 jours.
Depuis un temps, il fréquente le Cercle catholique Saint Bruno.
Pendant le Carême de 1901, il découvre la doctrine sociale de l’Eglise à partir de Rerum Novarum, la première encyclique sociale du Pape Léon XIII sur la condition des ouvriers. La protection de la famille et de la cellule familiale lui apparait comme un impératif absolu. Et il va se faire un ardent promoteur de la doctrine sociale de l’Eglise tout au long de sa vie. Il se dévoue aux activités du Cercle Saint Bruno et crée des œuvres en fonction des besoins : l’Assurance par le travail, la Ruche populaire
Sa réalisation la plus célèbre est la Caisse d’Allocations familiales. A partir du moment où se précise son analyse de « juste salaire », la nécessité de compléter le salaire en fonction des charges de familles devient évidente. En 1916, il décide le chef de son entreprise, Joanny Joya, puis le syndicat des constructeurs, mécaniciens, chaudronniers et fondeurs de l’Isère à verser des allocations aux membres du personnel ayant des enfants de moins de treize ans. En 1918, il crée à Grenoble la seconde caisse de compensation d’allocations familiales connue en France (peu de jours après celle de Lorient).
Cette même année, il a la douleur de perdre son fils Noël, des suites d’une maladie contractée au front, durant la guerre.
Membre actif du Troisième Ordre de St François, appelé aujourd’hui l’Ordre Franciscain Séculier, et pilier de la Société Saint Vincent de Paul, […] il fait participer ses frères à ses recherches.
En 1943, son travail sur la participation des salariés aux résultats des entreprises est présenté par M. Toinet à la réunion du groupe de Paris. En 1949, il fait éditer une brochure intitulée La doctrine sociale de l’Eglise.
Emile Romanet et son épouse puisent dans la prière la force d’avancer. Tous deux fidèles au lever tôt : à 4 h du matin ils commencent par la prière suivie de l’oraison et de la Messe à la paroisse toute proche.
« J’examine la situation qui pourra m’être faite et je me demande : que ferait Notre Seigneur Jésus-Christ s’il était à ma place ? »
Dans un carnet, il note les événements de sa vie, et y voit les interventions divines.
[…] Après soixante deux années de mariage, son épouse Marie meurt en juin 1961. Six mois plus tard, Emile la suit, le 15 janvier 1962.
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« 6 millions d’enfants comme ceux-ci lui doivent la vie », écrivait Georges Hourdin dans la Vie Catholique, le 24 janvier 1962
Ceux qui, en ce jour gris du 17 janvier virent passer dans les rues de Grenoble un convoi funèbre se dirigeant sur le cimetière Saint Roch, ne se doutaient pas, pour la plupart du moins, qu’il emportait un homme grand malgré sa simplicité, un chrétien profondément marqué de l’esprit franciscain, un sociologue éminent dont la plus belle récompense fut d’avoir donné à des millions de familles un moyen honorable d’élever leurs enfants: il s’agit de M. Emile ROMANET
UN HOMME ENTREPRENANT
Né le 16 mars 1873, à Ville-sous-Anjou, petite bourgade rurale de l’Isère, après de bonnes études à l’ENP, le jeune Emile âgé de 16 ans, s’initie aux dures conditions ouvrières de l’époque.
Quand en 1891, Léon XIII donne au monde l’encyclique Rerum Novarum, il y a deux ans déjà qu’Emile est entré aux Etablissements Joya (usine métallurgique) de Grenoble. Comme partout ailleurs, le travail y est pénible, mais il l’a abordé avec son âme de jeune chrétien actif que rien n’arrête.
Le Cercle Catholique d’Ouvriers de Saint Bruno, – « ce Cercle, aimait-il à dire, a le même âge que moi » – lui permet de réfléchir sur son propre engagement. Il y ajoute l’étude personnelle des encycliques et de tout ce que le catholicisme social d’alors propose, et en 1901, – il a 28 ans – il lance ses premières solutions du problème ouvrier.
C’est d’abord la mise en chantier de « ce que, dit-il, nous intitulions un peu prétentieusement : Université Populaire, laquelle prendra en 1908 le nom bien connu de Ruche Populaire de Saint Bruno ».
Pour mener l’affaire à bien, M. Romanet s’est acquis de précieux concours : M. Cuche, professeur à la Faculté de Droit de Grenoble, Maître Vellot, avocat et fondateur des Jardins Ouvriers, et M. Galland, directeur d’usine.
Devant cette Université, le 4 janvier 1905, M. Romanet présente sa thèse, alors révolutionnaire, sur « Capital, Direction, Travail ».
A cette thèse, il veut l’approbation pontificale. Aussi, le 15 août suivant, la présenta-t-il au Pape saint Pie X, qui accorde aussitôt son entière bénédiction à l’entreprise sociale naissante et à tous ses collaborateurs.
Fort de cette ratification, M. Romanet ne se sent plus seul, et les réalisations vont se succéder à un rythme accéléré : un Secrétariat social, une Assistance par le travail, un Bureau de placement, des Mutuelles, des Loisirs culturels, une Bibliothèque, des Services d’entraide, une vraie Maison du Peuple, unique à Grenoble.
A toutes ces initiatives, le Saint Père adressera, en 1911, une lettre d’approbation, témoignage précieux pour celui qui en fut l’animateur.
Il entreprend en 1915-1916, une vaste enquête sur le terrain tendant à déterminer le besoin d’une famille avec un, deux, trois enfants ou plus. Le 26 octobre 1916, il annonce aux ouvriers de Joya qu’ils vont désormais bénéficier d’allocations familiales calculées en fonction de leur nombre d’enfants, mais aussi de leur salaire et de leur ancienneté.
En 1916, il décide le chef de son entreprise, Joanny Joya, puis le syndicat des constructeurs, mécaniciens, chaudronniers et fondeurs de l’Isère à verser des allocations aux membres du personnel ayant des enfants de moins de treize ans. Anticipant les revendications des ouvriers des autres entreprises locales d’obtenir le même traitement, il va donc entreprendre auprès des patrons grenoblois une campagne sur le thème « organisons-nous pour donner avant que l’on nous réclame par la grève ». Il rallie cinq industriels qui créent le 29 avril 1918, une Caisse de compensation – la seconde caisse de compensation d’allocations familiales connue en France.
« Inventeur » des Allocations familiales, des millions de gens lui devront l’aisance là où ils n’avaient connu jusqu’alors que gêne et misère. Parlant de cette trouvaille, M. Desmottes, directeur général au Ministère de la Santé et de la Population, n’hésite pas à affirmer : « S’il y a un renouveau familial en France qui commence à porter ses fruits, c’est à M. Romanet qu’on le doit : il a élargi la notion de justice sociale à la dimension de la justice familiale ; à la notion des marchés, il a substitué celle des besoins, il a fait correspondre la répartition des profits à la répartition des charges ».
Promu chevalier de Saint Grégoire le Grand en 1919, puis commandeur du même Ordre pontifical en 1940, M. Romanet dit alors « sa fierté d’appartenir à cette Eglise qui, aimée ou combattue, ne se lasse jamais de répéter de par le monde le mot d’ordre de son Fondateur, ce mot qui, seul, inspire notre travail : Aimez-vous les uns les autres ».
UNE AME TOUTE FRANCISCAINE
« L’homme est un beau vieillard à moustache blanche, qui a gardé l’œil vif et le dos droit. Ni l’âge ni les épreuves ne semblent avoir eu de prise sur lui. La mémoire est restée précise, la voix nette, l’écriture ferme, la main ne tremble pas. Levé à quatre heures avec son épouse, hiver comme été, après être allés ensemble à la première Messe, il s’installe à son bureau. Tout le jour il travaille avec une ardeur que de plus jeunes pourraient lui envier. » C’est en ces termes que Paul Dreyfus décrivait cet homme extraordinaire que fut M. Romanet.
Pour lui, le « spirituel » n’était pas un à-côté, un quant-à-soi, mais une règle d’or, à laquelle il ne faillit jamais, la base de toute activité sociale.
Entré jeune dans l’Ordre Franciscain Séculier, sa Profession informe toute sa spiritualité et guide toutes ses entreprises. De fait, la simplicité, l’humilité, l’esprit de détachement furent les traits dominants de sa longue carrière humaine ; il ne s’en départit jamais.
Les vingt dernières années de sa vie constituent une longue retraite. Les activités considérables de la longue période précédente – plus de quarante ans – laissaient alors place aux activités plus intimes et plus profondes : lectures spirituelles, prière, charité discrète « à la Maison Vincent ».
Celui qui, toute sa vie, a commencé chacune de ses journées par la Messe matinale – il la préparait en parcourant sa longue « liste-memento » de ses amis, ennemis, collaborateurs vivants et défunts, et il se faisait un honneur de la servir – cet actif qui ne terminait jamais son labeur sans une longue prière de contemplation devant la Vierge des Pauvres, celui dont l’âme n’était plus ouverte que sur le ciel, celui-là ne pouvait changer le rythme intérieur de sa vie ; il ne pouvait s’éloigner de la source de son être ; il s’en rapprocha si bien jour après jour, comme François d’Assise, qu’il ne lui resta plus qu’un pas à faire pour s’y jeter tout entier.
SON MESSAGE
Le 14 janvier, M. Romanet s’en est allé vers la lumière. Un jour peut-être naîtra un Comité du Souvenir Romanet et un mémorial sera dressé en son honneur au nom de ses « millions d’enfants ». Cela, quoiqu’excellent, est de moindre importance.
Son message est ailleurs. Il redit à tous qu’il faut être présent, efficacement présent, aux difficultés de son temps.
Les esprits superficiels n’ont pas manqué pour juger périmée cette œuvre humaine et évangélique : une action « plus dure » les séduit. Et pourtant…n’est ce pas la douce obstination des cœurs droits qui finit par tracer les sillons où lève plus de justice ?
Son origine rurale, il ne l’avait jamais reniée, non plus qu’il ne rejeta jamais personne. Mais surtout, totale fut sa soumission à l’Eglise.
Au terme de sa vie, égrenant sans doute avec ses parents et ses amis ses derniers Ave, M. Romanet dut se revoir, jeune industriel, perdu dans la foule qui l’entourait un matin de mars 1912 dans sa bourgade natale. Ce matin-là, l’évêque de Grenoble bénissait la statue monumentale de Notre Dame de Terrebasse que la générosité populaire avait érigée sur une parcelle de son héritage familial, près du toit où il était né quelque 40 ans auparavant.
Ce matin-là il avait consacré à la Vierge des Pauvres sa vie et son œuvre. C’est ELLE, la Vierge fidèle, qui l’aura introduit au Royaume de Lumière.
« Témoin du Christ par toute sa vie », par lui, l’Evangile a été prêché aux humbles et aux petits, non en paroles, mais en actes.
« Route d’Assise » mars 1962.
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PLUS DE BONHEUR AU FOYER et plus de justice PAR LES ALLOCATIONS FAMILIALES
Extrait du
Rapport de M. Emile Romanet
Franciscain séculier de Grenoble,
Fondateur des Allocations Familiales
et des Caisses de Compensation,
Commandeur de la Légion d’Honneur
Au moment où nous mettons sous presse les Actes du Congrès de Carcassonne, nous aimons à citer ici ce dernier rapport, relatant les débuts de « la plus grande réforme sociale des temps modernes. » (Joseph Folliet)
Ce rapport ne voudrait être que le modeste témoignage des possibilités très grandes dont disposent les cœurs qui veulent rester ouverts à l’amour de Dieu et à l’amitié des hommes. C’est d’ailleurs la Providence et les évènements qui donnent de l’ampleur à des incidents de peu ou de nulle valeur. Je vous dirai simplement ce qui a motivé chez un Grenoblois les raisons d’agir au point de vue social ; – ce qui a été fait, et les résultats ; – ce qu’il faudrait faire.
1 – CE QUI A MOTIVE L’ACTION SOCIALE
C’est en tout premier lieu, en dehors et au dessus des contingences, – je le répète comme un acte de reconnaissance envers Dieu, – la Foi que Lui seul donne et conserve.
Ce sont ensuite les contacts avec les ouvriers et leurs familles. Généralement, le patronat se désintéresse de la vie de son personnel, alors qu’il devrait lui accorder un salaire suffisant pour permettre aux familles de vivre dans un minimum de sécurité et lui faire connaître l’Evangile par la mise en pratique de ses préceptes de justice.
Un simple coup d’œil d’ensemble révèle déjà un scandale choquant, celui de la misère à côté de l’opulence ; et plus l’enquête est poussée, plus le patron chrétien est responsable de son personnel et porté à prendre des initiatives de relèvement matériel, moral et social.
L’exemple des autres que l’on admire et que l’on désire imiter, contribua pour sa part dans la création des Allocations familiales. Cet exemple vint surtout de la Maison Harmel par le Bulletin mensuel « Echo du Val-des Bois ».
Enfin il est des faits insignifiants qui vous marquent ; ils éclairent, ils pulvérisent les obstacles, ils vous tracent la voie. Ça était, pour l’associé de la Maison Joya, constructions métalliques, à Grenoble, la lecture du compte rendu d’un discours prononcé à Lyon vers 1890. La conclusion disait :
« Si le sort t’a fait riche, garde au bien l’âme prompte. Sois pensif, humble et doux. Rachète, en t’abaissant, ta trop haute stature, et sache que Dieu monte vers celui qui descend. Sers celui qui te sert, car il te vaut peut-être. Songe qu’il a des droits comme toi des devoirs. Ménage les petits, les faibles. Sois le maître que tu voudrais avoir. »
2 – REALISATIONS
Ayant conquis des grades dans la Maison Joya, entreprise d’une moyenne de 250 travailleurs, il fut possible de passer à une action plus concrète.
En 1906, est fondé un Conseil d’usine. En faisaient partie tous les employés et ouvriers ayant 20 ans de présence (38 membres à cette époque) et les contremaîtres. Tous ceux qui parmi les autres en faisaient la demande pour des communications importantes pouvaient assister aux réunions.
Ce Conseil d’usine a organisé des cours pour les apprentis, cours de dessin. L’intéressement du personnel par une répartition du bénéfice (devenu par la suite système Schueller), 91 jardins ouvriers ont été aménagés avec abri fermé pour chacun. Une société de secours mutuels a été fondée. Des primes données au mariage et à la naissance d’un enfant.
Le 4 octobre 1916 (fête de saint François), encourageant des ouvriers, au cours d’une réunion, à participer à l’emprunt de guerre du Gouvernement, je m’attire les réflexions suivantes : « Les travailleurs s’imposent des restrictions et n’ont pas d’argent ».Immédiatement 8 enquêtes sont faites auprès de bons ouvriers stables, partant du célibataire jusqu’à la famille comptant 6 enfants. Naturellement elle devait révéler la misère, les dettes, le découragement, l’aigreur…chez des êtres consciencieux dans le travail et apparemment tranquilles. Un rapport circonstancié très complet est remis à M. Joya, suggérant le « salaire familial », premier nom de ce qui s’appelle aujourd’hui allocation familiale.
Le 1° novembre 1916, une première attribution de 0 fr. 20 par jour et par enfant jusqu’à 13 ans est faite. Les bénéficiaires reconnaissants ont signé une lettre de remerciements.
Des protestations sont venues de la part d’autres industriels; mais dès fin novembre 1916 cette mesure est généralisée et adoptée par les métallurgistes inscrits au syndicat groupant les entreprises du Dauphiné- Savoie.
Le 29 avril 1918 est établie une caisse de compensation avec obligation pour tous les adhérents du syndicat d’y participer au prorata du personnel occupé, qu’il ait ou non des enfants. L’allocation est fixée à 20 francs par mois pour tous les enfants jusqu’à 14 ans révolus.
La CGT s’opposant, il a fallu intensifier la campagne. On utilisa la presse, les conférences à Lyon, Nancy, Dijon, Paris, Rouen, Bienne, Saint Etienne, Genève, etc…
Les 22-23 mai 1922, se tenait à Grenoble le premier Congrès des Allocations familiales, et la Loi française du 11 mars1932 les a rendues obligatoires.
3 -CE QU’IL FAUDRAIT FAIRE
L’ancien directeur a fondé sous le titre de « Grenoblois Industriel », un bureau d’études industrielles et sociales.
Au point de vue social, il estime que seule la mise en pratique de la doctrine sociale de l’Eglise pourrait redresser la situation actuelle.
Pour cela, il faut à la base la charité, la justice, l’amour, c’est-à-dire mettre en pratique les préceptes de l’Evangile.
Avec la collaboration d’ecclésiastiques et d’industriels catholiques, il agit pour faire pénétrer dans les esprits la collaboration effective entre employeurs et employés.
Il a été édité pour cela :
- Une brochure : « La Doctrine sociale de l’Eglise »
- Un fascicule : « Capital et travail unis »
Et comme la Sainte Vierge est toujours d’un puissant secours, on répand un opuscule : « Une bonne méthode pour réciter le Rosaire »
Une image de « La Sainte Famille » au travail a été faite à Grenoble, avec cette prière au verso, composée par Emile Romanet :
O Jésus
qui, par votre exemple, nous avez imposé à tous de travailler pour gagner notre vie et réaliser notre progrès spirituel,
nous vous demandons, par l’intercession de Marie ménagère et de Joseph artisan :
– de faire disparaitre les abus contraire à la doctrine sociale de l’Eglise et dont souffrent la religion, la famille, l’entreprise, la profession, la cité, l’humanité ;
– de faire surgir les institutions nécessaires au bien temporel de tous les travailleurs, employeurs et employés ;
– et ainsi, faites-nous la grâce d’un ordre social chrétien, d’où sortira la paix sociale et, par elle, la paix mondiale.
De Emile ROMANET
Avec une femme, on partage les peines, on double les joies, on triple les dépenses et… on quadruple la gloire au ciel.
Voir Jésus, même en ceux qui me contrarient.
Dieu premier en tout, partout, toujours.
Voir Dieu en toutes choses.
Infailliblement, on trouve Dieu dans la croix et la souffrance.
Avant toute décision, VENI CREATOR
Se dire : « Que ferait Jésus à ma place ? »
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Bibliographie sommaire :
Paul Dreyfus, Emile Romanet, père des allocations familiales, Ed. B. Arthaud, 1964, 186 p
J.M. Brun, Souvenirs sur Emile Romanet, La Chronique sociale de France, 15 avril 1962